vendredi 17 août 2012

Comme disait l'Autre,

"Ich bin ein Berliner"!
Un long week-end dont je rêvais depuis longtemps. Je vous préviens, je tape d'une tablette et ne sais pas mettre les accents, donc à part si le correcteur automatique se déclenche, ça sera sans!

Comme j'avais un touriste à la maison hier, je l'ai emmené faire un tour dans Budapest et du coup, passé une certaine heure et vu que mon vol décollait à 6h15, ce n'était plus la peine de rentrer dormir, et c'est donc en n'ayant pas dormi que j'ai pris l'avion - après avoir papoté dans un hongrois pathétique avec le chauffeur de taxi et croisé deux de mes élèves qui allaient à Barcelone. La première m'a dit que j'avais l'air fatiguée, sans blague!
Dans l'avion, j'ai bien dormi, ne me réveillant qu'une fois, au moment du café. J'ai un espèce de radar pour ça, je ne rate jamais le café dans l'avion.

À l'arrivée, j'ai tranquillement pris un bus qui m'a permis de voir tout Unter den Linden, puis j'ai demandé des infos sur le ticket de transport à une demoiselle qui a fait l'opposé de ce que font les hongrois: elle m'a forcée à parler allemand! Heureusement, j'ai quelques restes pas trop dégueu. Je suis ensuite allée poser mon sac à l'hôtel, où j'ai pris un petit déjeuner dans le "jardin" avec des moineaux qui buvaient dans le bassin, c'était poétique. Jusqu'à ce que je renverse du café sur mon jean, qui n'aura donc été propre que quelques heures... J'avais beau être fatiguée, ma chambre n'étant pas prête il fallait bien que je m'occupe, et je suis partie en quête du Mur, ou de ce qu'il en reste.

Évidemment j'ai trouvé sans problème, mais la tristesse en pensant à ces gens qui ont préféré sauter de leur immeuble ou aux familles déchirées, plus le lieu en lui-même ont eu raison de moi, je n'ai pas arrêté de pleurer tout le long. Genre, à grosses larmes.

Heureusement, pas loin, le Beach Bar Mitte et son manège en vieilles carrosseries de voitures m'ont redonné le sourire, et la patate pour aller jusqu'au Tacheles, Ze squat d'artistes, puis revenir à l'hôtel par Hackesche Hofe, labyrinthe de petites cours pleines de boutiques de créateurs. Et la, grosse sieste bien méritée, dans une petite chambre trop mimi.

Après un gros dodo, que faire? Je me suis préparé un programme de malade, avec environ 10 musées sans parler des choses "juste à voir". Coup de bol, le musée de la photographie était ouvert jusqu'à 22h. J'ai bouffé du Helmut Newton en veux-tu, en voilà, sa vie, son œuvre, sa mort et la lettre de condoléances de Maggie Thatcher... Puis je suis allée voir l'expo de vieilles photos sur les Indiens et autres asiatiques de l'Empire britannique. Autant vous dire qu'au bout du compte, entre les paires de fesses et belles poitrines dénudées, puis les pénis percés (aie), il ne me restait plus qu'a enchaîner, sans jeu de mots, avec le musée de l'érotisme! À deux pas du zoo, le quartier est roooooose. En bas du musée, la boutique (10% de réduction grâce au billet d'entree du musée!), avec des couples, des individuels, des groupes de copains qui viennent la faire leur shopping intime. Je n'ai pas trop apprécié le groupe de gars chez qui ce type de boutique doit être prohibé par la loi, ils se ruaient dans les rayons et cherchaient du viagra comme des bourrins, du coup ils ont mis tout le monde mal à l'aise - alors que jusque la, on aurait pu se croire chez Rossman, au rayon produits d'entretien pour la maison. En soi, le musée ne m'a pas appris grand chose, si ce n'est que sa fondatrice, Beate Uhse, a été la première à ouvrir ce type de boutique, et qu'elle a il y a fort longtemps écrit une très belle lettre en français pour vendre ses produits dans un pays, la France donc, ou ils n'étaient pas disponibles jusqu'alors. Et j'ai bien rigolé devant les dessins japonais, démesurés et souvent caricaturaux et pleins d'humour (les chinois sont beaucoup plus honnêtes).

Pour conclure une journée bien remplie, finalement, je suis allée manger un curry wurst. Pas mal, mais je pense qu'une fois est suffisante... J'ai une pépie terrible. 
En tout cas, j'ai une excellente première impression de la ville. C'est très beau, dans un style désassorti, c'est un paradis architectural, j'adore. Je suis en amour devant toutes les vitrines de fringues, chaussures et gadgets, et heureusement pour mon compte en banque, je n'ai pas pris l'option bagage en soute avec mon billet d'avion.

Demain, je rencontre la Princesse de mon blog favori et je dîne dans un "resto ghetto". Pour le 
reste, ça sent les musées en lien avec l'architecture Bauhaus, surtout s'il se met à pleuvoir l'après-midi comme aujourd'hui. Keep you posted! 




PS: pour les photos, il faudra revenir la semaine prochaine, je suis incapable de les charger depuis la tablette :-(










4 commentaires:

  1. N'oublie pas de manger un Käsekuchen pour moi, de déguster une Curry-Wurst (c'est le minimum légal et je ne l'ai pas reconnue sur la photo), et d'aller au Zapata (Café Zapata, Oranienburger Str. 54-56a) et de faire du shopping chez les petits créateurs ! En plus tu vois LA princesse ! Purée la chance... Ici il pleut, et ça caille sa maman la fille de joie, comme tu dirais ! Des bises du sud qu'on dirait que c'est le Nord !

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    1. Ça sera fait! Avec les preuves en photos et tout :-)
      Et des bises du Nord qu'on dirait que c'est le Sud tellement qu'il fait trop beau ce matin!

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  2. J'aime bien la poubelle pour jeter les chiens :-D

    http://www.vuesdebudapesthongrie.com/

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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