samedi 21 décembre 2013

Rudolf et les lutins

Ça y est, les villes sont illuminées, les sapins parés, les centres commerciaux blindés, les gosses excités... Bref, ça sent le gros barbu en rouge à plein nez.
L'occasion rêvée de partager avec vous mes dernières expériences... (quelle intro, mais quelle intro! A suivre, le plan en trois parties)

1/ The invisible exhibition
C'est une "expo" lors de laquelle on se retrouve dans le noir total, guidé par un aveugle, visitant diverses salles: un appartement, la rue, une forêt, une cabane de chasseur, un parc à statues, un bar. J'y ai emmené mes lutins dans le cadre d'un projet sur le handicap il y a deux semaines.
Franchement, j'ai failli avoir une attaque de panique pendant les premières minutes. Je crois que je n'avais jamais été vraiment dans le noir total, et ouvrir les yeux ne servait à rien (sauf peut-être à paniquer davantage). J'ai mis à peu près 10 minutes à commencer à me sentir moins mal et c'est seulement à la fin, au moment de boire un café au bar, que j'ai commencé à évoluer de manière un peu plus naturelle. Pendant la visite, les lutins hurlaient d'excitation et j'ai failli en claquer un ou deux au hasard de qui me tombait sous la main. Ayant perdu tout point de repère et n'ayant aucune idée de l'environnement dans lequel nous étions, je me sentais agressée et déstabilisée par le bruit qu'ils faisaient. Heureusement, le guide était là pour faire des pauses explicatives et m'aider à gérer. C'était vraiment très intéressant, nos réactions, notre évolution physique (très, très lente), tout découvrir par l'ouïe et le toucher, le fait de garder les yeux ouverts ou fermés sans que rien ne change. Quand j'ouvrais les yeux, je voyais de petits points blancs, je crois que je cherchais la lumière. Du coup, j'ai passé la majeure partie de la visite les yeux fermés. Les lutins apparemment ont gardé les yeux ouverts. Et nous sommes tous repartis ravis de l'expérience!

En concert dans une salle épouvantable, mais en bonne compagnie (M. N. pour changer, et Mlle G.). Rien de très différent des albums, mais le dernier a l'air pas mal et ça faisait plaisir de réécouter les "vieux tubes", avec en bonus une reprise de Let's Dance. Pour info, la chanteuse a une très belle voix même quand elle parle et elle fait elle-même ses robes et morcheeba signifie "le chemin de la marijuana" (explication détaillée en anglais ici).  Morceaux choisis:



Ah oui, et quand je vais à un concert de gens très connus, voilà à quoi ça ressemble:



3/ Le massage au miel
Vu que je suis malade des bronches puis des sinus depuis deux grosses semaines (c'est moi, le Rudolf du titre), j'ai décidé de m'occuper de faire du bien à mon enveloppe charnelle. Rien de tel, donc, qu'un massage du dos, au miel. Jusqu'ici, rien de transcendant, mais attendez donc!
Au début, le masseur fait couler du miel chaud sur le dos (trop bien!!!) et commence à masser. Il appuie bien fort comme j'aime et je commence à me dire: "je pourrais me faire masser toute ma vie, en continu". 
Sauf que le miel, ça poisse, ça pègue, c'est sticky, quoi. Et c'est là tout l'objet de ce massage. Ça colle tellement que la peau est soulevée par la paume des mains, de plus en plus. J'ai d'abord cru qu'il essayait de m'épiler le dos à la cire. Pour me rendre compte que, probablement, il m'enlevait les couches supérieures de l'épiderme (et les autres pour le même prix). Ça faisait mal, mais ça n'était rien en comparaison avec la suite, où il faisait plein de petits tapotements très très fort du bout des doigts et ça fait très très mal! Là, je suis revenue sur ma déclaration précédente: "et je suis sûre qu'il prend son pied en plus, ce gros *** / 40 minutes, c'est vraiment long". Heureusement, quand ça s'arrête ça fait un bien fou! Et j'avoue qu'après, on a beaucoup moins mal au dos... surtout une fois qu'on a vérifié que la peau est toujours là.

Voilà, une telle dissertation mérite une conclusion: c'est fait! (ah oui, et bonnes fêtes et bonnes vacances aussi...)

samedi 7 décembre 2013

Comment ça on est déjà en décembre?

Je n'ai pas vu le temps passer! Je dois avouer que j'ai été pas mal occupée ces derniers temps, avec le boulot et l'invasion de testostérone dans mes proches parages.

Pour commencer, j'ai passé une matinée en mode GTA/je-suis-dans-un-film-de-Tarantino au club de tir Celeritas dans les bas-fonds de Budapest. Nous avons tiré avec 6 armes différentes, personnellement je préfère les petits calibres mais j'avoue que le fusil à pompe est mythique.


Sinon, avec mon obsession relative à Ödön Lechner, il fallait que j'aille à Bratislava pour admirer son "Eglise Bleue" et j'y ai donc rejoint Mlle C. le temps d'un dimanche. Heureusement, il n'y a pas que cette église à voir (en plus personne dans la ville n'est capable d'indiquer comment y aller): le centre-ville historique est tout mignon et il y a le Danube. Bon... Quelques heures suffisent, mais ça dépayse. Un peu... Et il faisait très beau.














Nous avons même pu assister à un défilé de mode: un moment collector!


Et puis mon père est arrivé. Avec le froid. Et tous deux se sont installés. Nous en avons profité pour faire un saut à Héviz, lac thermal géothermique non loin du Balaton. Un repaire de vieux croûtons arthritiques où tout coûte plus cher que n'importe où ailleurs en Hongrie. Mais se baigner dans un lac par 8°C, c'est quand même un bon kiff. 






Ce qui n'était pas prévu, c'est que mon acolyte festif et musical M. N. a un ami, M. R., qui a débarqué pour le boulot. Heureusement que nous sommes des adultes responsables avec un travail à assumer, sinon mon foie, mon cœur et mes jambes auraient lâché au bout du premier weekend. Bœufs musicaux, karaokés, danse, mojitos et autres cocktails, déguisements... bref, nous avons écumé toutes les combinaisons possibles, comme trois mousquetaires endiablés et autosuffisants, au bord de l'autisme. Si je n'étais pas bronchitique depuis hier, je serais déjà nostalgique.

Et entre deux weekends avec M. R., il y a eu l'anniversaire de M. N., puis le mien, et des soirées, et des concerts. On n'a pas vraiment grandi.
Parlant de concerts, nous sommes allés voir Mélanie Pain à l'A38, Hangmàs au Corvin Tetö (dédicace aux chiliens!) et Youngblood Brass Band - à l'A38 encore, et voici quelques extraits:





Et puis mon père est reparti, M. R. aussi, le froid est devenu glacial et heureusement que nous allons voir Morcheeba mardi avec M. N. et que j'ai toujours le chat sinon ça serait la déprime! Vivement que je ne sois plus contagieuse...

Enfin, voyons le côté positif: j'ai du temps pour bloguer et répondre aux mails datant de fin novembre!

dimanche 29 septembre 2013

Le post où vous n'apprendrez pas grand chose sur Budapest...

...mais où vous aurez, enfin!, de mes nouvelles!
Souvent, je pense à écrire, mais soit je n'ai pas le temps, soit j'ai mieux à faire soit je n'ai rien à raconter qui vaille un post, je me tue à vous le répéter. Quand même, en deux mois, il s'est passé des choses alors je peux bien rédiger un petit bla-bla.

Après l'orgie musicale de juillet il y a eu les vacances en France, avec la désormais traditionnelle tournée des grands ducs et ses kilomètres de voies ferrées. Amis, famille, mariage... que du bonheur au pays des Bisounours. J'ai fait pleurer dans les chaumières en chantant une pièce lyrique, je ne sais pas si c'est bon signe. J'ai pouponné les petits chouchous des uns et des autres, j'ai fait rire les copines avec le récit de mes frasques budapestoises, j'ai été un peu high en famille, j'ai rigolé à des blagues italiennes, j'ai chanté avec un guitariste dans un bar puis un autre: je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer!

Puis ça a été le retour, avec un week-end express en Croatie pour sauter dans la mer, camper sauvagement à la belle étoile et parfaire mon bronzage de maillot une pièce. Ensuite, la visite de ma cousine et enfin la dernière semaine avant la reprise. J'ai commencé à faire des cauchemars d'emploi du temps, finalement, ça va, surtout au vu de mes heures sup'. Je vais cependant devoir beaucoup bosser cette année, alors j'aimerais bien que les microbes m'oublient un peu, parce que l'arrêt maladie dès la deuxième semaine, c'est moyen moins. Et j'ai fêté mon troisiversaire hongrois, avec feu d'artifice comme chaque 20 août.

Avec la rentrée j'ai retrouvé mes collègues et mes amis locaux, et le chat. Je crois qu'il m'aime. J'ai dit au revoir à certains amis. Je suis allée voir Shantel.
Je comptais retrouver le chant, le piano et le sport, mais avec ces histoires de virus j'ai surtout retrouvé mes kilos. Toutefois, si je reprends toutes mes activités comme prévu et que j'arrive à caser les nouvelles (guitare/chant avec M. N., aka le roi des festivals, et piano/chant sur des lieders de Schubert avec Mme T.) je devrais réussir à dégager 5 minutes par trimestre pour prendre des photos et vous écrire un peu.

Sinon, j'ai découvert un bar qui s'appelle Monyo et fait des shots éponymes: vodka-sirop de framboise-tabasco. Rien de tel pour lutter contre les angines (c'est moins efficace contre les migraines). Ils servent des bières locales et il y a des balançoires à la place des tabourets au comptoir. 
Je suis aussi pas mal allée "en vacances à Cuba" grâce à la Bodeguita Del Medio et son ambiance exotique, ses mojitos et ses spectacles de musique et danse cubaines.
Et j'ai mangé au Zizi (arf arf), un bar à tapas branchouille où l'on mange très bien mais où les vins sont aussi chers que le nom de l'établissement est inadapté à sa clientèle (vous avez suivi?).
Finalement, vous voyez, vous aurez peut-être appris un petit quelque chose sur Budapest si vous n'y vivez pas!

Pour que vous n'ayez pas l'impression que je me moque de vous avec mes 5 paragraphes, je poste quelques photos et vous dis à très vite (gros programme musical à suivre)!




LE Monyo shot





Un dimanche matin dans ma rue

Szentendre





Tram de la Nostalgie - 700 HUF le trajet :/

Croatie...





mercredi 17 juillet 2013

Thom, Nick, Kele et les autres...

Comme tout le monde, j'attendais avec impatience le week-end du 14 juillet. Pas pour le bal des pompiers ni pour le Balaton Sound Festival, mais pour le Pohoda Bazant Festival, à Trencin, Slovaquie. L'affiche était trop tentante: Atoms for Peace, Nick Cave and the Bad Seeds, Bloc Party, Kaiser Chiefs, Tony Allen, Orquesta Buena Vista Social Club... C'était en plus l'occasion de voir du pays et de camper quelques nuits: mon dos de trentenaire n'attendait que ça!

Donc, tout a commencé jeudi 11 juillet 2013. Avec mon éternel comparse musical, M. N., nous prenons le train de Budapest à Bratislava, puis changeons pour Trencin.

Mon sac était plus gros que moi
Wagon restaurant de la balle
Gare de Bratislava
Pff, encore une langue incompréhensible

Arrivés à Trencin, nous prenons la navette pour le site du festival, plantons les tentes et allons nous réhydrater tout en découvrant les lieux. Il fait un peu frais, on sent qu'il va pleuvoir. C'est pas grave, on va bientôt aller voir les Kaiser Chiefs. Je ne connais qu'un morceau mais ça a l'air d'envoyer du bon son british et ça, ça va me faire un bien fou.
Au fond, la scène principale
Quiche lorraine? Mmmm, la gastronomie locale promet
Le chanteur des Kaiser Chiefs se prend pour King Kong

Bien échauffés, nous nous ruons vers la "tente boum-boum" pour voir Major Lazer, un "groupe" que je ne connaissais absolument pas et pour lequel j'avais un a priori négatif puisque c'est du boum-boum. Mais quelle excellente surprise! Un vrai gros show, avec confettis, faux dollars qui pleuvent, public sur scène, on enlève les t-shirts et on les fait tourner en l'air (ou on les jette dans la foule si on a oublié qu'après, on allait se les geler), on mélange sa sueur avec ses voisins en sautant et en hurlant, bref, j'ai trop ri et dansé - je pense que la pinte de bière à 1.30 € et le litre de blanc à 5€ m'ont quand même aidée à me mettre dans l'ambiance...

J'ai chopé un "dollar"
mais pas moyen de payer avec

J'avoue qu'après, les Smashing Pumpkins ont été à la hauteur de ce que j'en attendais: rien. Donc même pas de vidéo, après 4 morceaux nous sommes allés au Red Bull Tour Bus continuer à nous déchaîner sur de la musique de boîte de night. J'ai dansé des "rocks" endiablés avec un chevelu avant, lasse, très lasse, de tituber vers ma tente sans dire au revoir à M. N. et ça m'a semblé long, très long, ce retour au camping...

Vendredi 12 juillet 2013
Je me suis réveillée encore habillée, avec mes lentilles, et je me suis dit que j'avais passé l'âge. Je suis allée faire la queue 1/2h pour un café (en attendant je me suis sifflé un litre d'eau), on a pris une douche et on a filé en ville voir à quoi ça ressemble, une ville slovaque. 
On a trouvé la "Rotunda" à côté de la gare, et on y a mangé du fromage pané avec du jambon (dans la catégorie "plats sans viande" avec une coquille: "meals without meals": une occasion de plus de ricaner bêtement). On a fait des courses (vodka, jus de fraise, eau, biscuits et grosses craies pour enfants) et on est rentré faire une sieste. Pas une vie.

Le pi-pi grill...
No comment
Après la sieste, retour aux festivités. Le concert de Bloc Party était excellent, l'ambiance était un peu folle avec des gros pogos et des jets de vin rouge (le débardeur noir est un accessoire indispensable en festival).


A suivre, Tony Allen (toujours la classe le papy) et à manger. Je commençais à me sentir très fatiguée et j'ai même fini par quitter le concert de Django Django avant de taper quelqu'un (notamment la c***sse de 80 kg qui m'a écrabouillé les orteils) et je suis allée patiemment attendre Thom, Flea (bassiste des Red Hot Chili Peppers), Nigel (producteur de Radiohead entre autres), Mauro et Joey. En tant que fan inconditionnelle de Radiohead et de Thom Yorke en solo, j'étais principalement venue voir Atoms for Peace. Quand la musique a commencé, frissons. Quand Thom a sorti sa première note, larmes. C'était trop d'émotion. J'avais perdu M. N., j'étais seule mais ça n'était pas grave, j'étais les yeux rivés sur la scène et les oreilles grandes ouvertes. Flea m'a fait rêver, surtout quand il a joué du bandonéon en jupe. Ils se donnaient tous à 200% et les morceaux plutôt mous en version album étaient retravaillés et super pêchus, bref, c'était magique!


Du coup, j'étais requinquée et prête à me refaire une séance de boum-boum avec Justice. Je devais y retrouver M. N. mais c'était peine perdue, il y avait un monde fou sous la tente et tout le monde sautait.


A un moment donné, ils ont ralenti le rythme et j'ai senti qu'il était l'heure d'aller au dodo, et en sortant j'ai failli trébucher sur M. N. qui roupillait dans l'herbe! Je l'ai réveillé, l'ai accompagné faire le plein de carburant et l'ai abandonné. Je n'ai pas titubé, j'ai mis mon pyjama et enlevé mes lentilles, bref, j'ai été raisonnable pour pouvoir profiter de la dernière journée de concerts.

Samedi 13 juillet 2013

Après un réveil facile pour moi, beaucoup moins pour mon comparse, nous allons prendre un café (enfin, moi, lui a préféré se soigner à la bière) et en attendant que la queue pour les douches diminue (ce qui n'est pas arrivé avant 18h) nous avons initié un atelier "décoration de tarmac à la craie". Après un manque d'inspiration certain, quelques personnes se venues s'essayer à cet exercice de street art avec parfois beaucoup d'expérience et de talent. Puis nous avons entamé notre oeuvre majeure (voir photos plus bas), qui a interpellé, fait rire et intégré la pellicule photo des téléphones de pas mal de gens. On n'était pas peu fier...




L'oeuvre majeure - M. N. à la craie blanche, moi aux craies de couleur. Il en a dessiné 85, jusqu'à la grande scène.

Après un bon coupe de soleil pour bibi et voyant que la douche allait devoir attendre, nous sommes retournés à la Rotunda manger le même fromage pané. Puis nous avons erré dans le centre ville en quête d'un supermarché. Nada, alors nous nous sommes rabattus sur une boutique de vêtements d'occasion, où j'ai acheté un top léopard digne d'une slovaque et où M. N. s'est pris une robe à fleurs tout à fait seyante.
Il était à nouveau l'heure de la sieste, mais comme je n'arrivais pas vraiment à dormir et que je n'avais plus de batterie, j'ai décidé d'aller recharger mon téléphone (et de voir si on pouvait enfin prendre une douche). Je me suis acheté un t-shirt souvenir (pour le souvenir mais surtout pour avoir les épaules couvertes pour porter mon sac le lendemain, coup de soleil oblige).

Au frais sous la tente Orange, je consulte mes 32 spams grâce à la connexion wi-fi et fais savoir à ma famille que tout va bien, et vous?
Je vais réveiller M. N. à grands renforts de Zlaty Bazant. Nous restons quelque temps à nous moquer d'un groupe estonien tout pourri (un groupe avec le mot "dragons" dedans et dont tous les refrains sont à base de o-o-a-a-o-o sirupeux, l'horreur), M. N. se fait des amis avec sa robe, nous faisons la queue pour retirer de l'argent puis nous allons manger une "galette patate" (un truc gras qui suinte dans ta bouche ça fait trop du bien pour éponger que nous avions découvert la veille). Et nous assistons à un concert fantastique au Speaker's corner. Je vous suggère d'essayer de repérer la dentition du type dans la cage dans la vidéo, ça rajoute une touche de charme à ce moment magique.

Your own, personal Jesus... Reach out, touch fesse
Comme un air d'apocalypse



Nous allons ensuite faire un tour de balançoire avec vue panoramique sur le site (je vous épargne la vidéo avec l'image qui donne la nausée et les commentaires débiles et rires gras) puis allons voir Orquesta Buena Vista Social Club.


Le concert suivant était celui de Nick Cave and the Bad Seeds, énorme! Ce type est une vraie rock star, il a la classe, il est perché et musicalement, ça envoie du lourd. Bon, le public était un peu mou et il y avait derrière moi un vieux barbu hyper grand qui m'a demandé d'arrêter de lever les bras, parce quoi, merde ou bien, c'est un concert en festival, c'est pas comme si on était là pour s'éclater. Alors quand tout le monde applaudissait et sifflait, je me vengeais en sautant les bras en l'air et en le regardant avec un grand sourire. Na.



Nous avons raté la fin du DJ-set d'Amon Tobin (paraît qu'il est connu) et je suis allée me coucher pour une dernière nuit inconfortable mais tellement champêtre.

Dimanche 14 juillet 2013

Réveil 8h pour remballer et ne pas rater le train de 9h21: mission accomplie! 

Sunday morning...
Sauf que dans le train, la contrôleuse nous fait comprendre qu'il ne va pas à Bratislava. Ne me demandez pas comment on a pu se tromper de train, ça reste un mystère. J'ai failli ne pas réussir à descendre à cause d'un gros américain débile qui, au lieu de poser son sac ou d'avancer dans le couloir, m'a annoncé qu'il ne pouvait rien faire pour moi: 
- I can't do anything for you.
- But I've got to get off that train!
- I'm sure you do! - genre, j'men tamponne.
Mais une gentille demoiselle m'a aidée à faire passer mon gros sac, ouf!

Et nous voilà repartis pour une aventure impromptue au milieu d'on ne savait même pas où. J'ai pris un caffé olé à la gare nous nous sommes posés dans un bar avec la serveuse la plus désagréable du monde en attendant de repartir d'où on venait, et on a bien rigolé sur les 4 heures qu'on venait de perdre.






J'ai retrouvé le confort de mon lit et vous livre quelques remarques sur la Slovaquie.
* C'est vraiment pas cher
* Les filles sont comme les hongroises, le tatouage sur la cuisse et/ou sur la poitrine en plus
* Les mecs sont comme les hongrois, mais parfois grands, musclés, bruns avec les yeux bleus ^^
* Le slovaque, c'est comme le hongrois mais avec une lettre qui change: sucre= cukor>cukro, saucisse= kolbasz>klobasz, promo= akcio>akcia...
* Je vais y retourner faire la fête, je pense!