mercredi 16 mai 2012

Do, ré, mi

Depuis quelques semaines, je prends des cours de chant. Vu que je n'ai plus de groupe, je me suis dit: autant profiter de ce temps libre pour prendre le chant un peu plus au sérieux...

Ma prof est une chanteuse d'opéra, grecque et jeune maman de son état, environ trente-cinq ans et très sympa. Mais depuis quelques semaines, chanter n'est plus juste un moment où je me laisse emporter par la mélodie. C'est un moment extrêmement physique qui me demande une concentration intense. Et nous n'en sommes qu'aux vocalises!

Allez, je vous explique un peu tout ce qu'il faut faire pour produire une note.

1. La respiration doit se trouver en bas du ventre, voire dans les fesses (il faut imaginer avoir une bouée ou une crinoline, c'est là que l'air doit se trouver).
2. Il faut aussi ouvrir les poumons, mais dans le dos, pas devant. Devant, la cage thoracique doit être abaissée.
3. Pour autant, les épaules doivent être détendues (surtout celle qui a tendance à remonter, vas-tu descendre, épaule crispée!)
4. Il faut penser que l'on tire une corde à laquelle plein de gens sont pendus. Mais on ne la tire pas n'importe comment, on la ramène vers la vessie.
5. On imagine qu'on a un balai dans le *** et que nos pieds s'enracinent.
6. On contracte les abdos.
7. Pour lier les notes (legato), on imagine qu'on tourne une soupe dans une marmite et qu'on est Batman qui ramène sa cape/ailes vers l'avant dans un grand geste dramatique.
8. On n'oublie pas qu'on a un troisième œil, et que c'est là que se trouve le "i". "Star trek", dit ma prof. Mais pour que le "i" ne soit pas dans le nez, il faut penser "u".
9. Le "a" est au niveau des tempes, le "o" au niveau de la mâchoire.
10 Ah, la mâchoire! Elle doit être dé-ten-due. Et l'ouverture de la bouche doit être la même quelle que soit la note.
11. Dans la bouche, ça bosse dur aussi. Le palais doit être levé, mais la langue doit rester aplatie et derrière les dents, comme quand on bâille ou qu'on a une patate chaude au fond de la gorge. On peut s'entraîner devant un miroir avec des baguettes.
12. On n'oublie pas d'imaginer des oreilles d'éléphant parce que c'est rond et que ça monte plus haut que le sommet du crâne: c'est de là que vient le chant.

Une fois que tout ça est en place, on peut chanter! En ce qui me concerne, j'arrive rarement à cumuler les 12 points susmentionnés, il y a toujours un truc qui manque, mais je n'en suis qu'au début et ma prof est confiante... Elle m'encourage beaucoup, et honnêtement, j'ai fait des progrès. J'ai en quelque sorte appris à libérer ma voix et au bout de 45 minutes de cours, je suis vidée!

Bon, tout ça pour dire que c'est quand même super cool et que donc, je suis allée à l'Opéra pour voir un peu le résultat après de looooongues années de "miii-aaaa-o", de "bim-bam-bom-bim-bam-bom" et de "bella donna-doonna-doonna". Au programme: Madame Butterfly.

Comme d'habitude, je n'ai pas compris grand chose - mais pour une fois j'avais lu l'histoire avant (merci Wikipédia!) alors j'ai quand même un peu compris...
J'ai surtout été admirative de cette soprano qui en plus de devoir penser aux "12 points" (ou existe-t-il un moment où ça devient automatique?) devait les appliquer parfois assise, ou pire, avec un enfant dans les bras! Chapeau bas!

vendredi 4 mai 2012

Suivez le guide!

Mon adorable collègue (et fidèle lectrice qui se reconnaîtra) m'a recommandé le guide d'Andràs Török, "Budapest: a critical guide", que je me suis empressée d'acheter. Le concept est principalement de faire découvrir la ville via cinq promenades, ou plutôt flâneries vu qu'en moyenne il compte 6 ou 7 heures pour des trajets pas si longs que ça. Il s'adresse autant aux touristes qu'aux gens qui vivent à Budapest mais n'en ont pas encore fait le tour (genre moi). Le ton est humoristique, l'auteur a demandé à des amis à lui de collaborer pour certains articles, comme celui sur le marché aux puces, et on apprend plein de choses alors qu'on a déjà lu le Lonely Planet 20 fois. Un guide "underground" dont je ne vais plus me séparer quand je partirai en goguette dans la ville armée de mon appareil photo.

Je voulais tenter de suivre l'une de ces promenades avec mon père, mais nous n'avons jamais réussi à trouver 6 ou 7 heures...
En revanche, la visite de mon père a été l'occasion de tester un bon nombre d'endroits où manger et boire un verre, parfois recommandés dans les guides. Certains étaient vraiment biens, d'autres insignifiants, d'autres encore à éviter! Et comme juste avant je recevais également des amis, j'en profite pour étoffer la liste "où manger, où prendre un verre" qui suit.

Où suivre la Champions' League sans entendre un mot d'anglais:
- Café Amélie
A l'angle de Pozsonyi Ut et de Balzac Utca (soit à 20m de chez moi). Le seul souci est qu'"Amélie" (ou bien est-ce Zsuzsa? Ou Eszter?) ferme à 22h30, donc il est exclu d'avoir droit aux prolongations le cas échéant... Mais c'est pas loin de chez moi, parfait aux beaux jours grâce à la terrasse, pour boire une bière après un conseil de classe ou une limonade maison un dimanche après-midi. On peut également grignoter un morceau.

- Pozsonyi Sörözö
Toujours dans Pozsonyi Ut, en allant vers le nord, un peu après la poste. Là, ils ont investi dans plein d'écrans, comme ça tout le monde (enfin, plein de mâles hongrois surtout) peut suivre le match. Jusqu'au bout, s'il vous plaît! On peut s'enfiler un panini et se faire regarder de travers quand on est content que le Real marque un but face au Bayern. Mieux vaut réserver pour être sûr d'avoir une table. Les nénettes au bar sont efficaces.

Mes valeurs sûres pour se péter le ventre:
- Kiskakukk
Vous me croyez si je vous dis que c'est aussi dans Pozsonyi Ut?! Mais là, il ne s'agit pas que de flemme, c'est vraiment un de mes incontournables quand j'ai de la visite. Contrairement à la légende que l'on m'a racontée, "Kiskakukk" ne veut pas dire "petit faisan" mais "petit coucou" (ce qui pour une fois, ressemble un peu au français et semble d'un coup tellement plus logique!). On y mange très bien, de la cuisine locale pas trop lourde. Le service est supérieur à beaucoup d'endroits, la carte des vins est correcte. En plus, c'est pas si cher (compter 3 000 à 4 000 HUF pour un plat principal, autant pour une bouteille de vin) et aux beaux jours ils ont une terrasse.

- Spinoza Hàz
Dans Dob Utca, côté synagogue. L'idée est d'y manger des plats traditionnels juifs, idéalement le vendredi soir après le concert de musique klezmer. Le nouveau serveur est un peu à la ramasse mais ils sont tous très sympas. Le pianiste, le soir, est adorable, il vous jouera du Piaf s'il sait que vous êtes français. Éviter le "chaud lent" le midi, sauf si vous avez un endroit pas loin où siester après. 
Soirée klezmer avec repas: 5 000 HUF, juste le concert avec la coupette de bulles locales: 2 000 HUF. Juste à manger: aux alentours de 2 000 HUF sans les boissons.
   
- 400
Une grosse faim? Une envie de mater des tatouages sur des gros bras musclés serbes? Bienvenue au 400! Ambiance décontractée rue Kazinczy (côté Kiràly Utca), risotto à l'encre de seiche pour les amateurs, Pljeskavica pour moi. 
Le (la?) Pljeskavica, c'est un genre de galette de bœuf haché avec des oignons, accompagnée de frites, crudités et surtout de poivrons rouges au four. Après, j'ai toujours l'impression que je vais accoucher d'un burger, mais je n'ai plus faim. Si toutefois votre estomac a de plus grandes ambitions encore (et que quelqu'un est prêt à vous suivre dans cette aventure), je vous recommande l'assiette de viande pour deux.
Petit plus: les serveurs aux bras tatoués et musclés font l'effort d'encourager les apprentis magyarophones en leur répondant en hongrois (jusqu'à ce que les limites de la communication soient atteintes, après on passe à l'anglais).
Compter 2 000 à 3 000 HUF pour un plat principal.

Les bonnes découvertes pour boire un coup, manger (éventuellement du camembert en apéro) ou fumer une chicha:
- Castro Bisztrò
Du côté de Kiràly Utca. Enfin, le hasard d'un pipi pressant m'a permis de découvrir ce bistro dont j'avais tant entendu parler. Chouette déco, clientèle variée, et plein d'infos en plus si vous cliquez sur le lien!

- Angelika
Sur Batthyàny Tér (oui, oui, c'est côté Buda). Le meilleur camembert pané à ce jour, servi avec une poire au miel et fourré de myrtilles, avec vue sur le Parlement. Par contre c'est un peu cher.

- Shiraz Etterem
Dans Raday Utca, un restaurant persan. Le cadre est très... chargé, notamment dans la salle avec un écran de télé géant rehaussé d'un cadre doré! Mais c'est dépaysant. On y mange très bien, le vin est excellent. Si vous êtes un coupe de hongrois, vous pouvez venir vous tripoter la cuisse en fumant un narghilé. Si vous êtes un troupeau d'américaines, vous préférerez y venir fêter un enterrement de vie de jeune fille. 
Attention: la serveuse a tendance à finir son verre de rouge avant de vous apporter le vôtre. Mais avec le sourire!

- La Pampa
Une envie de bœuf? De vrai bœuf, pas haché ni en goulasch? Direction La Pampa - enfin, Bajcsy-Zsilinszky Utca pour être plus précis. Le restaurant tient ses promesses de bonne viande rouge et de bon vin. 
N'y allez pas si vous êtes en mauvais termes avec votre banquier...

- Menza
Ambiance sixties sur Liszt Ferenc Tér. Un service trèèèèèès long la première fois, beaucoup plus rapide la deuxième - ouf! On y va pour le décor, et une carte hongroise assez complète. On en repart avec une furieuse envie de s'acheter une paire de Tisza (LES baskets hongroises qui concurrencent gravement Adidas ici) et le bonheur de réaliser que ce type de papier peint a presque disparu de la surface de la terre.

Le mis en avant dans les guides qui déçoit:
- Café New York
Il fallait bien qu'il y en ait un, c'est fait!
Bon, d'accord, le cadre est joli (quand on aime le rococo, moi ça va, j'aime bien). Mais c'est quand même le "melange"* le plus cher qu'il m'ait été donné de boire. Et tout ça pour quoi? Pour repêcher de mon verre le petit bout du carton que l'on coupe pour verser le lait. Pas exactement le bonus auquel je m'attendais... Je vous évite les détails de la clientèle qui parle business en américain.  

* Le "melange" est ce à quoi je tourne à l'heure du café (soit toute la journée jusqu'à l'heure de la bière, sauf quand j'ai envie d'une limonade maison, parce qu'ici, elles sont super bonnes les limonades). Dedans, il y a: du café, évidemment, du lait, de la mousse de lait, et du miel. C'est joli parce que ça se sert dans un verre et ça fait des couches comme un cocktail et c'est slurp.

Le mis en avant dans les guides qui fait plaisir:
- Gundel 
Dans le Parc du Bois de Ville (Vàrosliget), pas loin de la Place des Héros. Resto gastronomique local, avec service trop classe, couverts en argent et orchestre tzigane. 
L'occasion de se rappeler que le foie gras poêlé, c'est quand même super délicieux. Le seul endroit, que je sache, où on sert de quoi grignoter pour l'apéro, et pas des caouètes. Le lieu d'origine de la fameuse "crêpe Gundel": une crêpe, donc, fourrée à la noix et arrosée de sauce au chocolat, avec en option le flambage à la liqueur de noix, yummy yummy.
Bref, on y mange très très bien, les vins sont très bons et on se la pète parce qu'on est le seul à s'être habillé classe pour l'occasion.
L'orchestre vous prouvera que la comédie musicale Roméo et Juliette a traversé les frontières - faites semblant de ne pas être français. Allez-y en début de mois, puis prévoyez de manger des pâtes jusqu'à la prochaine paye. Ou faites comme moi, faites-vous inviter! (merci Papa!)

- Dunapark
Donne sur le Parc Szent Istvàn, idéal pour un brunch auto-composé le dimanche (ils n'en proposent pas au menu, mais avec un petit déjeuner continental plus des œufs, c'est impeccable). Cadre très 1900, bonne omelette hongroise (comprenez: 3 œufs, de la saucisse au paprika, des oignons, des poivrons). Jus d'orange fraîchement pressé.  

- Gerbeaud 
Ou l'occasion de vous prendre pour Sissi le temps d'un café-gâteau sur Vörösmarty Tér. On n'y va pas pour la sympathie ds serveuses, ni pour la rapidité du service, ni encore pour les prix (qui augmentent de saison en saison) mais pour la qualité de ce que l'on y consomme et le cadre. Mon favori: le gâteau tout chocolat "Valrhona" avec un croustillant praliné à la base. Le chocolat chaud est aussi très bon, riche et onctueux - mais le cumul des deux s'avère trop, même pour moi. Préférez un café comme boisson, ou un gâteau typique à l'abricot comme pâtisserie. 

Les kerts:
- Ötkert
Ou "le propret"! Dans les beaux quartiers (dans Zrinyi Utca, côté Roosevelt Tér), avec une population de travailleurs qui ont l'air d'être dans les assurances ou le cinéma le midi, car on y mange, et une faune de clubbers hyper fashion le soir, car on y danse. Mesdames, c'est le moment ou jamais de sortir vos talons aiguilles. Comment ça vous avez peur d'avoir mal aux pieds?! Au boulot! Et sortez la mini-jupe. Magyarisez-vous, bon sang!

- Téli Kertem
Parce que toutes les deux semaines, le mercredi, mon groupe chouchou Romengo y tient une résidence avec d'autres groupes tziganes qu'ils invitent. On peut manger en haut, mais toute l'ambiance est dans la cave, quand la cruche à eau de Jànos résonne pour accompagner la voix magnifique de Monika et que les garçons, les hommes et les papis font d'incroyables démonstrations de danse pour leurs belles à grands coups de claques sur les cuisses et les talons et de petits pas en l'air. Magique!

- Holdudvar
Pour manger en terrasse sur l'Ile Marguerite, ou boire l'apéro, ou se dandiner après 23h histoire d'éliminer les Sex on the Beach, la bouteille de Kékfrankos et/ou la cuisse de canard au chou et à la purée de pommes de terre.
Apparemment, on y admire également des tableaux (j'ai pourtant dû passer devant en allant aux toilettes) et on y regarde des films en plein air.
Juste pour l'anecdote: la dernière fois que j'y suis allée, il y avait une bande de français qui étaient apparemment sur Budapest pour fêter l'enterrement de vie de garçon de l'un d'entre eux. Ils étaient une dizaine, accompagnés d'une hongroise, probablement la fiancée. Ils faisaient beaucoup de bruit (des français à Budapest, quoi) et sur le dos de leurs sweat-shirts édités spécialement pour l'occasion étaient brodés les poétiques mots suivants: "French guys love Hungarians girls", avec la faute de grammaire en anglais, si, si. Et pour combler le tout, histoire qu'on n'oublie pas que le français est un être délicat, fin et classieux, l'un d'entre eux a interpellé la demoiselle pour trinquer d'un sonore: "Hé! La gonzesse!"...

- Szimpla
Le classique, dans Kazinczy Utca. Qu'on menace régulièrement de fermeture mais qui tient bon. C'est un immeuble reconverti en bar géant, avec cour intérieure découverte et plein plein de salles au mobilier désassorti où on se vautre pour boire des bières. La déco est originale (vélo accrochés en l'air, salle pleine d'écrans de PC génération 1990 diffusant des images psychédéliques, je vous laisse découvrir le reste par vous-mêmes). On peut y jouer au cso-cso (le babyfoot local)  et, depuis peu, y fumer une chicha. On y voit des gens de tous horizons et tous âges, et je garde un souvenir ému d'Attila, qui rêve d'aller à Paris pour pouvoir se pavaner sur les Champs en affichant son homosexualité (déhanché et sac à main pendu au coude à l'appui, ils nous a fait une démonstration).

- Instant
L'autre classique, un peu plus récent, dans Nagymezö Utca. Nagymezö Utca est surnommée le Broadway de Budapest, mais je ne suis jamais allée au théâtre d'opérette. Par contre, je suis allée au Moulin Rouge (qui n'est pas un cabaret mais une boîte de nuit) et surtout, à l'Instant. Fin de la parenthèse "culturelle".
L'Instant possède, contrairement au Szimpla, plusieurs pistes de danse dont une dans la cave. On peut donc y danser. Il y a également un genre de babyfoot mais avec des joueurs de hockey, absolument impossible à manier convenablement, mais le "ouais!!!" surexcité et rire gras de baleine quand on marque un but sont garantis.
Je suis particulièrement fan de la déco, notamment de la chouette géante à forte poitrine, des renards qui copulent au-dessus de l'un des bars, des petits lapins qui courent dans le ciel, de la salle recouverte de partitions de musique et celle où tout ce qui est normalement au sol est collé à l'envers au plafond (et non, le fer à repasser ne tombe pas sur la tête des gens). Et là-bas, je bois du Bloody Mary, souvent hyper pimenté mais j'adore ça.
 
- Most
Petit frère du Jelen (réputé comme faisant les meilleurs burgers de Budapest), dans Zichy Jenő utca. Je n'ai pour l'instant testé que le bar à vin (quelle bonne idée!) mais comme je vais bientôt habiter juste derrière, j'aurais l'occasion de vous faire découvrir tous les coins et recoins de l'endroit. Pour info, "Most" signifie "maintenant".

- Anciennement Gödör, nouvellement Akvarium 
J'ai séché mes larmes depuis la fin du Gödör (la "fosse") et je me suis fait une raison. Le nom et la gestion ont changé, la disposition à l'intérieur également, mais l'immense terrasse sur Erzsébet Tér reste un endroit agréable pour boire une limonade maison en été. Il y a moins de concerts de Romano Drom (plus du tout en fait) et l'ambiance est plus lounge, ce qui ne me séduit pas trop, mais ils essaient de garder un esprit un peu culturel/underground. J'irai donc au festival Banàn 2.0 demain, pour tâter le terrain.

L'insignifiant pas si mal pour manger:
- Chagall 
A l'angle de Hajòs Utca et de Ò Utca. Une formule à 890 HUF le midi, très convenable. Déco sympa, service... hongrois (ni très rapide, ni très aimable). Présente l'avantage précieux de se trouver à 50 mètres de mon futur appartement.

- Pesti Vendeglö
Je ne le mentionne que parce que je ne vous ai pas encore dit que Raday Utca est LA rue des restaurants, à quelques pas du Musée National et du Marché Central - et de Made by You, un endroit où on peint soi-même des supports en céramique que j'affectionne beaucoup. La suite de mon service à makis est au four à l'heure actuelle et je suis impatiente de voir le résultat! Le rendu est beaucoup plus professionnel que lorsque l'on utilise de la peinture pour céramique genre Pébéo sur des supports déjà émaillés. Fin de la parenthèse bricolage.
Quant au restaurant en lui-même, rien de spécial, ni en bien, ni en mal. 

L'insignifiant pas si mal pour boire un café et peut-être manger un burger:
- Picasso
Ils ont une micro terrasse dans Hajò Utca, très agréable pour profiter du soleil. La serveuse est sympathique. Et j'y retournerai dans l'espoir de profiter de leur promo: le burger est offert si on arrive à l'avaler en 5 minutes. Il doit être énorme!

Le "bar auto-géré" qui propose des soirées électorales:
- Frisco Kocsma
Dans Matyàs Utca, en sous-sol. Un tout petit endroit qui fait office de "café-repaire" (les auditeurs de France Inter et surtout de "Là-bas si j'y suis" auront une idée du concept). Je n'y ai pas vu le côté San Francisco, probablement parce que l'une des fresques explicites était recouverte d'un écran géant affichant la tête de Pujadas qui faisait le décompte avant de nous annoncer qui passait au deuxième tour. Le serveur parle très bien français. Tout a l'air d'y être sympa, il faudra que j'y retourne dans un contexte moins politisé.

L'insignifiant pas bon pour manger:
- Wine and Coffee House
Les pâtes les plus collantes et insipides d'Andrassy, pour profiter en terrasse des gaz d'échappement.

La jolie terrasse avec un service désagréable:
- Café Anna (en face du marché central)
Un piège à touristes avec sa terrasse géante trop bien placée. 

La malbouffe du séjour:
- Le Thai de West End
Deuxième et dernière tentative! Plus jamais: pas bon, lourd et gras. Beurk, beurk.

- Le MacDo de Jàszai Mari Tér
Ben, un MacDo, quoi.

Évidemment, il y a des dizaines, des centaines d'autres endroits, mais j'ai déjà passé des heures sur ce message et je m'en tiens aux lieux que j'ai fréquentés ces trois dernières semaines!
Tout ça pour dire que non, je ne suis pas un ventre sur pattes, ni un gosier ambulant. En plus, j'élimine en allant danser, mais cela fera l'objet d'un autre post...