mercredi 23 novembre 2011

Escapade hongroise, suite et fin (05 novembre 2011)

05 novembre 2011

Encore une grosse nuit, quel bonheur! Et je ricane encore au souvenir des fous-rires que j'ai tenté de dissimuler au mieux hier au restaurant. Le pianiste faisait de son mieux, mais vraiment, par deux fois, je n'ai pas pu me retenir. J'étais au bord de l'explosion, c'était trop kitsch, ça faisait trop mal aux oreilles! J'ai adoré!

Par contre le temps s'est couvert, le bonnet et la paire de gants ne sont pas superflus. En route pour la gare de Lillafüred et son petit train. C'est une attraction pour les familles, comme je le constate une fois à bord, mais j'adore les trains et celui-ci permet de s'enfoncer un peu plus dans le Parc National de Bükk 

Une fois arrivés au terminus, nous descendons tous et attendons le prochain départ pour le retour, car il n'y a rien à voir à Garadna! Le seul intérêt est le trajet. Tout le monde y va de sa petite photo souvenir du train, s'excuse d'être passé à un moment importun devant l'objectif d'un autre papa qui fait poser fiston devant la locomotive... Ambiance familiale et détendue.







Élevage de truites

 Après cette échappée ferroviaire, visite de Lillafüred:

Hôtel Palota (palais)

Lac Hàmori





Il est désormais grand temps de filer vers Eger, je ne veux pas rater les bains turcs ni être en retard pour rendre la voiture. La route serpente dans les montagnes, les couleurs d'automne sont splendides! Je roule tout doucement et m'exclame sans cesse: "Oh!", "Ah!", "C'est pas vrai comment c'est troooop beau!". (La qualité de mon français a tendance à décroître avec l'admiration.)





L'extase se poursuit à Eger. Hormis le fait qu'évidemment le TourInform est fermé (on est quand même samedi après-midi), la ville est vraiment très mignonne, et les rues du centre sont parfaites pour se dégourdir les jambes - et acheter du vin local, on est dans la patrie du sang de taureau (Egri bikavér) et c'est mon vin hongrois préféré. J'en prends d'autres, pour goûter, sait-on jamais...

Je visite et constate que Caramel passe ici aussi dans le cadre de sa tournée, j'en suis ravie, je me suis attachée à ses affiches kitsch et au fait qu'il honore ma soirée d'anniversaire d'un grand concert de 90 minutes - dommage que je n'habite pas à Miskolc.

Je constate également qu'ici, ils sont contents d'avoir mis les turcs dehors (après 91 ans d'occupation), mais pas rancuniers. Ils ont gardé le minaret.













Et puis surtout, ils ont gardé les bains! Et c'est avec volupté que je clapote dans le luxe ultime: il y a tellement peu de monde que je peux faire la baleine sans que personne ne m'observe d'un œil interloqué (et avec un petit rictus de mépris, cela va sans dire). J'en profite à fond, dans la limite du temps qui m'est imparti si je veux être à Budapest à 18h.




Après la classe ultime, la grosse loose! C'est tout moi. Il fait nuit, et je voulais à tout prix éviter de conduire de nuit, mais il fallait bien choisir. J'ai mal aux yeux, et ces routes sont infernales, on n'y voit rien (ai-je un problème de phares?) et je persiste à ne pas comprendre que E3 n'est pas l'équivalent européanisé de M3. Au bout de... longtemps, je réalise qu'il va falloir mieux scruter les panneaux et enfin trouver cette satanée autoroute, parce que l'heure tourne, et la fatigue s'installe.

Comme je ne suis qu'à moitié débile, je finis pas retrouver la M3, et fais une pause pour prévenir l'agence de location de mon retard prévu d'une heure. Ils ne sont pas regardants, ouf!

Arrivée à Budapest, je décharge la voiture, file la rendre, change de vêtements et cours au Gödör pour ne pas faire attendre les copines (finalement, elles seront en retard :-D) et ne pas rater une miette du concert de Romanodrom, suivis de Colorstar.

Mission accomplie!

Clémentine

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