mercredi 23 novembre 2011

Escapade hongroise, suite (4 novembre 2011)

04 novembre 2011

J'ai du mal à émerger, et au moment de prendre ma douche: panne d'électricité! Point de douche, je file au petit déjeuner. Là, point de café: eh oui, pas de jus, pas de jus... J'aurais dû m'en douter! Je me rabats sur une omelette avec un jus d'orange. Je trace vers Màta pour faire mon fameux tour de la puszta en carriole - et prendre un café? - mais le café est fermé et ils ne font pas les promenades pour seulement une personne. Je ne m'énerve pas. Je me console en me disant que j'ai découvert le concept du siècle: le théâtre-cimetière. Si, si. Une scène décorée de marionnettes avec les stèles comme ambiance de fond. Je m'exclame tout haut: "Mais c'est GÉ-NI-AL!" et cela me remet en joie, au point de prendre en photo le pont à 9 arches avant de me diriger vers Debrecen.



En route, trois oies font un petit tour en vol juste devant moi, le soleil matinal dore les jaunes et argente les verts, c'est beau.

A Debrecen, je gagne mon combat contre les travaux et l'horodateur, et fête ça avec - enfin! - un café et un muffin double-chocolat. Un gros café, plein de sirop d'amande, de lait, de chantilly et d'amandes effilées: VENGEANCE!

Je me souviens alors que je n'ai pas de maillot de bain pour mon programme de l'après-midi, il est grand temps d'aller faire du shopping en hongrois. Heureusement, je sais dire "petit" et "grand" (j'ai plus souvent utilisé le premier terme, bizarrement!).

Direction Miskolc, où je galère pour trouver le TourInform et n'ai aucun repère. Je finis par me garer dans un parking souterrain et repérer les environs: utile pour repartir... Je me promène dans les jolies rues de la ville. L'église du Mont Avas sonne une heure à la Big Ben (14h45) en musique. Je finis par trouver le TourInform, et les filles, très gentilles, me donnent tous les renseignements dont j'ai besoin, avec en plus une brochure de promenades à faire dans la ville (dans un français... traduit avec les outils linguistiques Google?).

Il se fait tard pour manger alors je m'oriente vers une mini-csarda. Il y a là deux clients et un pianiste d'ambiance qui joue des classiques locaux. Il tente de papoter avec moi en hongrois et en slovaque, peine perdue. Je lui fais comprendre que je suis française, et là, c'est le florilège: La Vie En Rose, J'Attendrai... et d'autres que je ne connais même pas. Et une version impayable de "You're just too good to be true".






Et on remet ça au resto de Lillafüred, sauf qu'il y a un peu plus de monde. Ils n'ont plus de foie d'oie, mais comme je me suis pété le ventre à midi (15h), je n'ai pas très faim. Dommage car il y a au menu un steak "à la Oscar" qui a l'air fameux. Je remarque dans la salle trois ostrogoths croisés aux bains, on dirait qu'on est au moins 4 à avoir eu la même idée de week-end.

Les bains étaient vraiment chouettes. Ils ont très bien aménagé les grottes, et le calcaire ajoute son blanc laiteux aux bleus et aux ocres. Il y a des bassins thermaux, mais l'attraction principale est l'espèce de piscine qui serpente entre les murs de la grotte. Un seul regret: pas un bain à plus de 35°C!

Lillafüred a l'air d'être un charmant mini-village, j'espère que le temps demain matin mettra le lac en valeur.

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