vendredi 2 novembre 2012

Keskemét

J'ai reçu une plainte ce soir, comme quoi hier et aujourd'hui il n'y avait rien de nouveau sur le blog. A la décharge de cette personne, elle fêtait son anniversaire au champagne, je mettrai donc sa remarque sur le compte des bulles (joyeux anniversaire ma tata chérie!!!). 

Alors voilà, au lieu de corriger des essais tous très originaux et écrits dans un anglais parfait (genre avec des "s" à la troisième personne au singulier au présent à tous les verbes sauf les auxiliaires de modalité et sans le moindre "gonna" ou "wanna"), je tiens ma promesse et vous raconte l'escapade avec mon père à Kecskemét.

D'abord: pourquoi Kecskemét? Ça n'est qu'à une petite heure et demie de train en direction de Széged, et dans ma traque des bâtiments d'Ödön Lechner, c'est plutôt bien ranké puisqu'il y a là-bas 4 de ses réalisations (enfin, c'est ce que je croyais). Et puis c'était bien que mon touriste puisse voir autre chose que Budapest, qu'il connaît déjà.
Il m'a un peu réprimandée parce que je n'avais rien prévu, pas de plan, rien - sauf les noms de deux bâtiments de ma quête, pas folle la guêpe. J'ai rétorqué qu'avec mon niveau de hongrois, je pouvais bien demander où ça se trouve en montrant mon post-it - sans aucune garantie de comprendre la réponse, certes.
En plus, ça a commencé dès la descente du train puisque nous n'avions aucune idée d'où était le centre ville. Mais je me suis fait expliquer le chemin, j'ai compris les indications (j'ai pris 2 kg à chaque cheville), et hop!, c'était parti pour la découverte d'une ville tout à fait charmante.

Nous avons pris plein de photos et trouvé tous les bâtiments d'Ödön, sauf un. Je me suis fait indiquer le chemin par un papi très content de raconter des blagounettes (là, mon correcteur automatique s'affole et me propose "zigounettes", du coup, je ne suis pas d'accord avec lui) en hongrois à une française. Ça avait l'air vraiment loin alors nous avons pris un taxi, et commis l'erreur de base du touriste: on lui a demandé combien il voulait pour nous emmener là-bas. Il a dit 1000 forints, j'ai dit OK, au pire on se fait avoir de trois euros et quelques centimes. Une fois arrivés, genre c'était au bout de l'avenue, même si elle était longue, je me suis répété que ce n'était que quelques euros de perdus... Nous cherchons le bâtiment, en général c'est très typique et donc reconnaissable, mais rien à part la caserne russe désaffectée. Mais en cherchant bien, j'ai repéré une plaque dur un bâtiment, avec des mots clés que j'ai compris: le nom de ce que je cherchais, ici, et "être" au passé.
Nous nous sommes consolés en nous disant que si nous avions vraiment faim, nous avions trouvé le MacDo, et avons décidé de retourner dans le centre en bus. A tous ceux qui râlent contre la BKV je dis: "Ingrats! Allez donc un dimanche à Kecskemét, et en rentrant à Budapest, vous baiserez la main des contrôleurs tant la compagnie qui les embauche est efficace". Après environ trois quarts d'heure de sieste sous l'abribus, tous les bus desservant l'arrêt sons arrivés à la queue-leu-leu...

Pour conclure notre journée, nous sommes allés visiter le Cifra Palota, un bâtiment construit par Ödön, qui est reconverti en musée et dont nous espérions que l'architecture intérieure serait à la hauteur du délire des champignons sur le toit. Ça n'a pas été le cas, mais j'ai pu découvrir des peintres hongrois, admirer un manuel de chirurgie ancien et poser à côté d'un dessin réalisé par Ödön.

C'était une très chouette journée, et je vous laisse regarder mes photos et admirer celles de mon photographe de père.

Mes photos:


Le Cifra Palota (Ödön Lechner):

De chaque côté, sur le trottoir d'en face:


L'hôtel de ville (Ödön Lechner) et la place Kossuth:


Le théâtre et ses environs:

Un autre bâtiment d'Ödön:

Le bâtiment disparu:

Des voitures:

Des vitrines qui font rêver:

Une jolie cour:

Des trains pour buveurs de bière bien élevés:


















Et pour photographes:


Les photos de mon papa, mécène de ce blog!




La trépanation Pour les Nuls






Caméo






Pour qu'il y en ait aussi pour vos oreilles, j'ai enregistré les cloches de l'hôtel de ville (OK, eux aussi ont enregistré le carillon, mais c'est joli quand même):


Voilà, c'était Kecskemét, c'était au début des vacances, c'était le bon temps...

Bientôt, je vous raconterai peut-être la soirée d'Halloween à laquelle je ne devais pas aller, au Trafiq, haut lieu de la demoiselle en talons et du mâle étranger en manque de tendresse, de romantisme et d'amour (#ironie), et des conséquences potentielles de cette soirée sur mon niveau de castillan rioplatense.

Une chose est sûre, je pars à Varsovie pour le boulot la semaine prochaine, vous allez donc bientôt voir du pays!

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