mercredi 3 avril 2013

Pâques en Serbie...


...Noël en Italie? A Paris? En Malaisie? En tout cas, pas sous la pluie!

Car hélas, comme vous pourrez le constater sur les photos, ce petit séjour dans le nord de la Serbie a été pour le moins grisou. 

Comme vous le savez déjà, je suis monomaniaque très intéressée par l'Art Nouveau et surtout les bâtiments réalisés par Lechner Ödön, à tel point que je suis prête à traverser des frontières pour aller voir une seule de ses constructions chez... les serbes! J'en ai connu, il y a longtemps, quand j'étais parisienne. On était voisins et on jouait parfois ensemble dans la cour. A l'époque, ils étaient yougoslaves. Avant que des gens avec des noms de famille de handballeurs de l'équipe de France ne commettent des atrocités et que tout ne parte à veau-l'eau (besoin d'un cours d'histoire en deux coups de cuillère à pot pour les nuls? A votre service!). Donc, je me suis dit, allez, c'est parti, je vais en territoire un peu connu, en plus c'est la Voïvodine, donc c'est un peu la Hongrie aussi (besoin d'un cours de géo en deux coups de cuillère à pot pour les nuls?), bref, recrutons donc un argentin et partons sur les rails voir au sud s'il y fait meilleur qu'à Budapest. (Bon, les copines, je vous vois déjà frétiller derrière vos écrans et vous ruer sur vos clavier pour en savoir plus, mais non, il n'y a rien de plus à savoir.)

Réponse: il y fait plus doux, mais tout aussi pluvieux. Cela ne nous a pas empêchés de visiter Subotica, Palic, et d'avoir rapporté des anecdotes et des photos (et des vêtements trempés). 

Subotica Art Nouveau

Ancien hôtel Golden Lamb
Hôtel de Ville


Café Papillon - fermé
Palais Dömötör - Musée de la ville

Palais Leovic (le bâtiment d'Ödön)



Ancienne Caisse d'épargne


Palais Raichle, avant

Palais Raichle, arrière



Autres types d'architecture



Lycée





Eglise serbe orthodoxe

J'ai pu constater que lorsque l'on rentre dans une église orthodoxe en Serbie, on se signe et on fait un bisou sur la bouche de Jésus (enfin, de son portrait quoi).


Ivan Saric, sans qui le Subotica football club n'existerait peut-être pas...


La gare

Circulez, y a rien à voir







Une voiture de marque Yugo


Un arrêt de bus
Des lipides




On peut fumer presque partout, on sent que l'UE c'est pas pour tout de suite


Des curiosités locales






Sur les traces d'Alfred H.






Un bar mémorable: le Stara Pizzeria








Dimanche, nous avons pris un bus pour Palic et son lac, à 6km de Subotica. Evidemment tout était fermé et il faisait un temps pourri, mais il y avait quand même de jolies choses. Et on a bien rigolé quand on a marché longtemps sous la pluie pour rejoindre la ville. Je vous passe les détails de l'anecdote mais nous devions dormir dans une ferme, puis finalement nous sommes partis parce que rien ne correspondait à ce que nous attendions. A pied. Sous la pluie.

Palic: la promenade

Château d'eau

Grande terrasse





Lido des femmes
Villa Ljuza

Palic, le reste



Le bus, après la marche sous la pluie


Et le retour

Le trajet entre Budapest et Subotica peut se faire en direct mais à des horaires et une fréquence peu intéressants. Nous avons donc pris trois trains à chaque fois, mais mon préféré reste celui du petit tronçon qui franchit la frontière:


Le contrôle des passeports était marrant, avec une redistribution par prénoms (quand plusieurs personnes s'appellent pareil, c'est peu pratique) ou par nationalités (genre quand le prénom est compliqué, genre le mien).

En gros
Les serbes du coin sont un peu rustres mais gentils (surtout quand ils parlent anglais, ou même hongrois, allez, je ne fais même pas la difficile). Dans le coin, la mode est au bombers-bas de jogging-baskets (la classe), si possible avec un sourire édenté. On sent bien que l'économe n'est pas florissante. Subotica est une ville avec des perles architecturales qui risquent de tomber en ruines, comme le reste de la ville (commerces fermés, bâtiments entamés jamais terminés, murs qui s'effritent...), mais rien que pour prendre en photo le bâtiment d'Ödön dans le cadre de mon projet, ça valait le coup!

1 commentaire:

  1. Est-ce que le mini-coca a le goût de l'odeur du Krumplibeurk ? Des bises chiliennes !

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