jeudi 13 septembre 2012

Le wakeboard, ça réveille!

Bon, ce titre est nul, mais ça a failli être "Au bal, au Balaton, ohé ohé", du coup, estimez-vous heureux.

Je ne sais pas si vous avez vu ce film avec Jim Carey, "Yes man", mais en ce moment, je suis un peu comme ça:
"On va boire un coup?
- Ouaaaaaais!"
"On se fait un concert?
-Ouaaaaaais!"
"On organise une journée pour les nouvelles collègues?
- Ouaaaaaais!"
"Et sinon, le taf, ça se passe?
-Ouaaaaaais!"

Bref, je suis un peu une "Ouaaaaaais girl" qui fait des cornes du diable avec les deux mains et avec force clins d’œil et grimaces. Et ça m'a menée au bord du lac Balaton (parenthèse culture: le plus grand lac d'Europe centrale, avec des poissons-chats gros comme ça, à 100 km au sud-ouest de Budapest) pour un baptême de wakeboard (une planche courte avec des chaussons, pour faire comme du ski nautique mais tracté le long d'un circuit comme un tire-fesses mais en fait c'est un tire-muscles dorsaux, voir photos plus bas). 

"On va faire du wakeboard au Balaton?
- Ouaaaaaais!"

C'était le dernier jour de beau temps sur ma patrie d'adoption, je ne travaillais pas... La température de l'eau était parfaite, les couleurs étaient magiques... J'étais en bonne compagnie et motivée pour tenter cette expérience qui semblait tellement... facile, de loin.


Mais d'abord, il fallait manger. Hors saison, tout était fermé, sauf:


La guinguette du camping, avec une carte pleine de plats pour tous les goûts. Du coup, on a tous pris un hamburger, on s'est demandé si dedans, c'était de la viande, on a mangé quand même, c'était dégueu, puis on s'est fait une crêpe au chocolat.

Autant d'énergie ne demandait qu'à être dépensée, là-bas:


Le Bamboo-Sziget. Une "île" au milieu du lac. 
On loue le matos, on n'a pas à attendre car il n'y a pratiquement personne. Je regarde faire les papis (les doigts dans le nez, vas-y que je t'enchaîne des tours sans même avoir mouillé mon T-shirt), puis les copains, et c'est mon tour:

Copyright I. Th.

Bon, je ne suis pas allée bien loin, mais c'était rigolo de se vautrer ("Ouaaaaaais!" \m/):
Copyright I. Th.



Sauf qu'au troisième départ tout pourri, j'ai pu ressentir très violemment qu'il n'y avait que 20 cm de flotte:

Copyright I. Th.

De peur d'y laisser ma jambe, j'ai jeté l'éponge, sans verser une larme de douleur ou de dépit de voir l'aventure se terminer ici pour moi (les jaunes ont voté, vous quittez l'île immédiatement...). Je suis allée nager, un peu mais pas trop parce que quand même, je ne me suis pas ratée. J'ai toujours mal à l'heure où j'écris, et ce d'autant plus qu'avec le temps maussade (doux euphémisme) je dois mettre des pantalons qui frottent mes multiples hématomes, ouaaaaaais! Ah oui, et j'ai eu la bonne idée de mettre du Synthol sur l'éraflure au genou, ça fait du bien mal là où ça fait mal...

En tout cas, plus de mal que de peur, et je suis donc prête à remettre ça la saison prochaine, quand il y aura un peu plus d'eau dans le lac.

"Ça te dit un saut en chute libre sans parachute?
- Ouaaaaaais!"

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